122 - Moi, je m’intéresse au monde sauvage parce qu’il est partout - Stéphane Granzotto

 
 

A l’origine de cet épisode, il y a Canon et son expo « World Unseen » dont on va vous parler plus en détail au début de l’épisode. Mais avant tout, c’est pour moi une chance de rencontrer quelqu’un pour qui la photographie a a la fois un coté très personnel, qui fait qu’elle fonctionne parce qu’elle est avant tout faite pour lui-même, mais qui, d’un autre coté, est conscient de l’impact positif et négatif que peuvent avoir ses images sur les lieux auxquels il s’intéresse.

Dans cet épisode, on va retrouver tout ce qui fait la base des grandes photos, de leur réalisation a leur partage, avec en bonus une dose de bon sens et de lucidité qui font parfois défaut a ceux qui vivent la photographie plus pour se montrer que pour montrer ce qui est face a eux. Et on va parler de rendre une image accessible a ceux pour qui elle n’est a priori pas vraiment faite, avec ce petit bonus, pour une fois dans un expo, qu’on peut mettre ses doigts sur la photo…

Bienvenue dans l’oeil de Stéphane Granzotto.


A propos de l’invité:

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Legos de l’épisode:

  • Le mot « professionnel »… tu sais, en fait, c’est une histoire de passion. Moi je suis passionné de photographie et d’image depuis que j’ai 10 ans.

  • On vit une époque géniale au niveau du matos puisqu’il te permet de faire de la photo et de la vidéo… donc moi c’était un vrai cadeau parce que mes deux univers s’embrassaient dans un seul outil et ça permettait de tout faire.

  • Pour moi une image, elle devient une photographie a partir du moment ou elle est imprimée en fait.

  • J’adorais faire mes tirages moi-même, et maintenant on peut le faire avec un imprimante chez soi et la démarche est la même.

  • J’aime cette démarche de toucher du papier, de pouvoir l’offrir.

  • Pour moi être créatif, c’est essayer de mettre son grain de sable. A partir du moment ou on interprète et on a mis un peu de soi, pour moi on a été créatif.

  • C’est marrant, le terme « accident », parmi les photos que j’ai faites… certaines photos je les aime bien et elles sont liées a des accidents… c’est les vilains petits canards de ma série.

  • (Une bonne photo - NDR) pour moi, c’est une photo qui déclenche la jalousie, parce que c’est pas moi qui l’ai faite.

  • Il faut pas « faire ce qu’il fait ». D’une, on n’y arriverait pas, et puis deux il y a un effet…en allant quelque part, on focalise l’intérêt de tout un public sur un endroit dans le monde et ça donne envie d’y aller, et ça peut mener a des choses qui sont contradictoires.

  • C’est vrai que tel ou tel photographe est une source d’inspiration, pourquoi pas, il faut en fait et c’est tres bien, ça tire vers le haut. Mais… il faut savoir s’en échapper et faire ce qu’on a envie de faire, faire ses images a soi, essayer d’être soi-même.

  • C’est ça être photographe, c’est n’avoir aucune certitude.

  • Moi, je m’intéresse au monde sauvage parce qu’il est partout.

  • Exposer ton image et la rendre accessible a des aveugles, c’est un rêve.

  • (Sur l’expo Canon World Unseen - NDR) Moi dans toutes les expos je dis il faut pas toucher les photos, là au contraire allez-y.

  • Je pense vraiment qu’ils aiment ce qu’ils font, donc quand tu aimes ce que tu fais, tu le fais bien.

  • Parfois la photo c’est tres égoïste, je le fais parce que j’aime ça. Et j’ai pas honte de le dire, j’aime ça.

  • Parfois non, il n’y a pas d’intention, je fais juste la photo parce que j’ai envie de la faire, j’ai envie, et puis petit a petit se construit une série qui peut faire sens.

  • Quand j’étais gamin, je me demandais ce qui se passait sous l’eau.

  • Ce qui m’attire, c’est les grands éléments sauvages, l’océanique, ce qui est près de la surface, les grands mammifères marins.

  • Le coté pernicieux des réseaux sociaux, c’est de cristalliser sur cet endroit beaucoup de monde.

  • Là où on gagne à tous les niveaux, c’est de faire différemment, il faut être soi-même et c’est pas grave si on ne fait pas comme les autres, au contraire il faut pas faire comme les autres.

  • Sur terre tu peux composer plein de choses, dans l’eau c’est tres monotone, tu n’as pas 50 solutions.

  • Moi je fais les choses vraiment sans complexe, je fais les choses comme le moment me permet de le faire, comme les choses se présentent, je compose en fonction de ça et je m’adapte.

  • La composition, c’est tres perso.

  • Le travail photo va apporter quelque chose a une réflexion sur un sujet documentaire.

  • Sous l’eau, mécaniquement tu dois être tres proche de ton sujet… un animal, s’il est a 10 mètres de moi, je ne le vois pas.

  • Les pires moments, pour moi, c’est quand j’arrive pas a convaincre un partenaire d’aller sur un projet de film ou de reportage. Je le vis toujours tres mal.

  • Franchement, c’est un métier de fou. J’aime ce que je fais, donc déjà vivre de ce qu’on aime c’est que des bons moments.

    Dans cet épisode, on parle de:


A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

 
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