023 - Repartir de zéro dans le photojournalisme - Willy Lambelet

Podcast

27 août

Aujourd'hui, je reçois un photographe qui n’a plus grand chose à prouver dans la photographie de mariage, et a choisi de prendre un tournant dans sa carrière en repartant de zéro dans le photojournalisme.

Dans cet épisode, nous allons donc parler de out recommencer quand on est une référence dans son premier domaine, de photojournalisme, de mariages traditionnels Indiens, des Bocuse d’or, d’utiliser des zooms plutôt que des focales fixes, de privilégier l’information plutôt que l’esthétique dans une image, de se plaindre au lieu de trouver des solutions, de bien cibler ses prospects, mais surtout, nous allons nous efforcer de bien prononcer “James Nachtwey".

Bienvenue dans l’oeil de Willy Lambelet.

A propos de l’invité: Willy Lambelet

Site web : http://www.willylambelet.com/

Facebook - Instagram

Site mariage: http://www.williamlambelet.com/

Legos de l’épisode:

« Est-ce qu’une fois qu’on est à l’aise et qu’on sait ce qu’on veut, on a vraiment besoin de s’obliger à avoir des focales fixes? »
« Quand on utilise une focale plus longue, on n’a pas l’impression de faire partie de l’action, et forcément le message est beaucoup moins fort. »
« Quand je vois quelque chose de singulier, ça me fait déclencher... je vais aller fouiner, je vais essayer d’aller beaucoup plus loin, de développer ma photo et de continuer à l’améliorer. »
« De plus en plus en mariage, j’essaie d’apporter plus d’information que d’esthétique, je m’intéresse plus à l’histoire des mariés pour en tirer une vraie histoire »
« Le mariage est un très bon témoin de notre société, de la culture d’un pays, d’une communauté »
« La partie prise de vue dans le photojournaliste est une toute petite partie (du métier), il y a toute une partie enquète et écriture qui est beaucoup plus importante (que dans le mariage) »
« La plus-value d’un photo journaliste n’est pas uniquement sur la qualité de la photo, mais sur l’information qui passe dans la photo... qui découle des renseignements qu’il a pris avant, de l’enquète qu’il a fait, de toute la préparation. »
« Avant, on pouvait générer des revenus dans le photo journalisme uniquement via les commandes des medias, aujourd’hui il y a deux solutions: soit on râle et on gagne moins bien sa vie, soit on trouve plusieurs manières de rentabiliser ses reportages »
« C’est une perte de temps de proposer des projets à tout le monde, il vaut mieux bien cibler »
« Les concours de mariage sont très critiqués... mais ça m’a aidé à aller chercher des choses en plus pour développer et construire mes reportages »