027 - Exprimer sa sensibilité à travers son travail personnel - Anaïs Novembre

 
 

Mon invitée cette semaine est une photographe studio, mode et beauté recommandée par Jean-François Verganti, dont elle partage désormais le studio.

Dans cet épisode, nous parlons de modèles perdues dans leurs pensées, d’entre deux, de regarder hors du viseur, de se remettre en question, de pages « à propos », de découragement, de faire de son mieux, de quantité plutôt que de qualité, de travail gratuit, de légitimité et de naïveté, mais surtout, j’essaie d’obtenir une information essentielle: c’est son vrai nom, Novembre?

Bienvenue dans l'oeil d'Anaïs Novembre.


A propos de l’invité: Anaïs Novembre

Site web : http://www.anaisnovembre.com

Instagram

 
 

Legos de l’épisode:

  • « C’est beau maintenant parce que c’est vrai maintenant »

  • « Parfois entre deux poses, c’est joli parce que la fille est repartie dans ses pensées, dans son monde »

  • « C’est les entre-deux, ils ont une forme de vérité et c’est ça que j’aime bien »

  • « Il vaut mieux regarder autour de soi, même si parfois tu perds le temps et le moment qui est beau a disparu. Il y a une frustration, mais le monde existe aussi hors du viseur. »

  • « Se remettre en question, c’est ce qui fait qu’on continue d’avancer. »

  • « Comment est la fille qui vient (qui va servir de modèle)? Parce que parfois un physique, ça peut décider de comment tu éclaires ou de l’ambiance que tu donnes. »

  • « Je pars en voyage et j’ai mon appareil photo, qu’est ce que je vais ramener en plus de mes souvenirs »

  • Sur le travail personnel mélangé au reste du contenu de son site: « Ca peut donner des indices sur une sensibilité que je ne peux pas exprimer lors de commandes mode. Quel est mon oeil dans une autre situation? »

  • « C’est intéressant de composer avec le travail et le bagage d’autres personnes. »

  • « On peut considérer que tout a été fait et du coup ne plus bouger du tout, et ça c’est dangereux. »

  • « Faire de son mieux, c’est toujours bien. »

  • « Il y a quand même une part de réalité où maintenant, il y a effectivement beaucoup plus de monde, l’accès au métier est plus facile, le matériel aussi. D’un coté tant mieux parce que ça m’a permis, moi, de mettre un pied dedans. »

  • « En ce moment, c’est plus la quantité de photos (que la qualité). »

  • « Avec des médias comme Instagram, on s’habitue à voir beaucoup d’images, et pas forcément de qualité. On habitue notre oeil à des choses plus médiocres. »

  • « Quand il y a du travail gratuit, ça se passe souvent mal. J’ai perdu des amitiés sur des choses qui n’étaient pas bien préparées, bien délimitées. »

  • (Se trouver légitime) « c’est la question de l’entièreté d’une carrière. »

  • « Un truc à garder tout du long (de sa carrière), c’est cette naïveté là de juste sortir faire des images, avoir une idée et juste y aller. »


Dans cet épisode, on parle de:

  • Les deux séries de photos dont nous parlons pendant l’épisode:

 
 
  • Jean-François Verganti

  • Tim Walker

  • Julia Margaret Cameron

  • Robert Mapplethorpe

  • Recommandation d’invité: Andy Julia


A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

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