028 - Trouver son second souffle photographique - Louis Brunet

Podcast

5 nov.

Mon invité cette semaine est un photographe mariage et corporate que je suis depuis un petit moment, depuis une photo en particulier en fait, dont nous parlons au cours de l’épisode.

Dans cet épisode, nous parlons de photo de mariage Vs photo corporate, de limiter son chiffre d’affaires, d’orienter la narration, de photographier avec ses 5 sens, de ne jamais s’ennuyer, de livres photo, de bien faire son casting clients, de chance, de développer son business à l’international, d’être invisible, de l’égo dans le métier de photographe, mais surtout, on va vous expliquer pourquoi c’est parfois bien de prendre de grosses tartes dans la gueule…

Bienvenue dans l'oeil de Louis Brunet.

A propos de l’invité: Louis Brunet

Site web mariage : https://www.louisbrunet.com

Site web Corporate : https://www.brunet-photography.com

Instagram

Legos de l’épisode:

« Si je prenais 20 mariages par an, je pense que je ne pourrais pas arriver à faire ce que je fais aujourd’hui en corpo »
« En tant qu’auto-entrepreneur, j’avais une limite dans ma tête qui est la limite du chiffre d’affaires que tu peux faire dans l’année, et je pense que c’est psychologiquement très mauvais pour beaucoup de gens. »
« La personne qui écrit (une) histoire, elle ne prend pas forcément parti, mais elle va orienter le sens de la narration.”
" Tu mets deux personnes différentes, l’histoire va être racontée différement”
J’aime m’immerger dans des sujets, des sujets de société, des sujets qui me tiennent à coeur, et raconter une histoire en vivant exactement comme les gens que je vais photographier. “
Sur le fait de suivre peu de monde sur Instagram: “Moi aujourd’hui je pense que je vois tous les gens que je suis”
Sur les grands photographes qu’il cite: " C''est des gens qui ont réussi à repeindre le monde d’une autre manière, et j’adore leur vision.”
" J''appuie tout le temps (sur le déclencheur), parce que je suis tout le temps en train de penser comment je pourrais améliorer le truc que je viens de faire à l’instant."
“J’ai besoin que mes images soient composées au cordeau, qu’il n’y ait jamais une personne devant une autre, qu’on aie l’impression que ce soit mis en scène sans que ça le soit.”
" Deux personnes qui connectent, une main qui touche une main, ça déclenche quelque chose chez moi”
Mes cinq sens sont ouverts tout le temps quand je photographie et très souvent, c’est mon ouïe qui va me dire: il faut que tu ailles là-bas pour aller chercher quelque chose.”
Sur le fait d‘imposer un livre photo à ses mariés: "On va rajouter deux caisses de champagne, ça ne dérange personne, par contre mettre 7-800 balles dans un album, c’est beaucoup… mais en fait c’est le seul truc qui te reste…”
“J’ai décidé que dans la vie et dans la photo que je fais, il n’y a rien d’ennuyant. Quand je pars sur un évènement, j’ai envie de m’amuser aussi, d’être créatif et d’aller chercher des images”
“Il faut bouffer, et pour bouffer, il faut bosser comme un fou. Et il y a un gros dilemme, c’est à quel moment tu prends le temps de t’éclater et à quel moment tu fais ce qu’il faut pour faire bouillir la marmite.”
“ Est-ce que notre nous intérieur, il n’est pas en train de rêver d’aller faire quelque chose qui est complètement différent, et se dire “il y a un truc qui me bloque”?”
" Il y a des moments où il faut aller chercher un truc difficile et il faut foncer. Des gens vont dire “c’est de la chance”, mais ça n’est pas de la chance. La chance, c’est le fait, justement, d’aller la chercher.”
“ Si vous ne m’avez pas vu, c’est que tout va bien.”
“ Dans notre métier, il y a de l’égo, et l’égo, ça a des bons et des mauvais cotés. quand on ferme les yeux sur plein de trucs et qu’on se me des oeillères, on va passer à coté de choses incroyables.”