102 - Je suis une psychopathe de la composition - Coralie Garavel
Coralie Garavel a un oeil graphique et coloré, que j’ai longtemps pensé inné, mais vous allez vite comprendre que c’est le résultat d’un travail acharné et de beaucoup de persistance.
Dans cet épisode, on va donc parler de graphisme et de couleurs, d’être la tata cool qui prend des photos, de béton, de se renouveler tout le temps, de la vraie définition du lifestyle, d’utiliser des mots qui ont été usés et abusés, de posing naturel, d’être une personne pleine de couleurs, et d’imperfection.
Bienvenue dans l'oeil de Coralie Garavel.
Legos de l’épisode:
J’arrive à convaincre n’importe qui.
J’appelle ça le triangle de l’expérience: des émotions, du graphisme et un effet waou, et je veux que sur une photo il y ait ces trois choses.
Mon graphisme, je le travaille beaucoup sans humain.
Faire la même photo tout le temps, pour moi c’est pas très intéressant.
C’est vraiment bluffant ce qu’on peut créer comme émotion juste avec une photo de béton.
Si je pars en séance en me disant “je sais exactement ce que je vais faire”, en fait je change de métier. J’ai besoin de créer, de réfléchir, de me torturer l’esprit.
Etre créatif, c’est ne pas s’ennuyer et se renouveler.
J”aime bien me poser des questions quand je vois des photos.
Pour moi le lifestyle, c’est faire des choses qui sont peut-être du quotidien… et à coté je suis là pour embellir.
Ca donne un coté naturel parce que les enfants s’amusent à faire ça, alors que naturellement ils ne l’auraient peut-être pas fait.
Je suis une psychopathe de la composition.
Je pense que j’ai fait un boum parce que c’est une obsession.
Je pense que je suis une personne assez colorée, et je n’avais que du noir et blanc dans ma vie. Et au bout d’un moment je me suis dit “regarde les couleurs”. Et pareil en photo.
Pour moi l’arrière plan, c’est vraiment la chose la plus importante. Le cadre, l’environnement… Il faut que ce soit simple, que ce soit lisible facilement, et il ne faut pas qu’il y ait des couleurs qui ne soient pas du tout complémentaires qui soient sur le même plan.
Si je me sens débordée, je fais ce que je sais faire. Et en faisant ce que je sais faire, c’est comme si je séparais ma tête en deux, il y en a une qui est en train de shooter, et l’autre qui réfléchit.
Toutes les séances ne sont pas parfaites, graphiques, complètement dingues. C’est normal.
Il n’y a pas de mauvais client, il y a de la mauvaise éducation peut-être.
Dans cet épisode, on parle de:
Rise Up
Nicolas Issaly
Océane Dussauge
Surréalistes de Georges Byrne (livre)
Invisible de Franco Fontana (livre)
Tyler Wirken
Guides Superfeel
Corentin Fohlen
Article 10 conseils pour que la séance se passe mal.
Funky Family Workshop
Recommandation d’invités: Pierrick Roland
A propos du Podcast:
Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse
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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud)
Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)