103 - Les photographes sont des collectionneurs de trucs qui leur parlent - Alex Dinaut

 
 

Quand on dit “Street Photography”, on pense tout de suite voyage, New York, situations incongrues et rues noires de monde, mais mon invité d’aujourd’hui est davantage le Friendly Neighborhood Street Photographer, qui est aussi à l’aise à faire des photos dans son petit village du Nord de la France que dans les rues commerçantes Parisiennes.

Dans cet épisode, on va parler de curiosité, de faire quelque chose de ses idées, de rencontres, de prendre la peur comme un signal qu’un truc intéressant arrive, de flash, de galoches, de narration, de visibilité, de mode, et d’enfant intérieur.

Bienvenue dans l'oeil d’Alex Dinaut.


A propos de l’invité:

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Legos de l’épisode:

  • J’essaie d’être un peu un artiste.

  • Je suis un peu touche à tout.

  • J’essaie surtout de faire de la photo expressive, qui vienne de moi.

  • J’aime bien avoir des projets photographiques.

  • La curiosité fait partie de moi.

  • Si tu trouves quelqu’un qui t’intéresse, tu vas faire comme lui, et après tu trouves ta propre voix.

  • Il n’y a rien de pire qu’une idée. Tant que c’est pas fait, ça n’existe pas.

  • Tout le monde a des idées, mais un créatif c’est quelqu’un qui fait des choses. A partir du moment où il fait, peu importe s’il fait bien ou mal, mais il est créatif.

  • Qu’est ce qui me fait déclencher? Le farfelu.

  • Une bonne photo, c’est une rencontre.

  • Quand on a pas trop le choix, eh bien on se démerde, et si tu as envie de faire, tu fais.

  • J’ai essayé de montrer qu’on peut faire des photos en bas de chez soi, parce que si tu sais pas faire des photos en bas de chez toi, tu sais pas en faire à l’autre bout du monde.

  • J’ai commencé par parler aux gens dans la rue, et c’est quelque chose qui ne me fait pas peur.Donc quand j’ai pas de target, je vais faire des portraits et je vais parler aux gens.

  • J’ai pas forcément peur de rien, mais j’appréhende beaucoup mieux ma peur.

  • La peur est un signal, c’est un truc qui te dit “ça, ça m’intéresse”. Si tu as peur d’y aller, c’est que ça t’a fait tilt.

  • Quand tu demandes un portrait à quelqu’un et qu’il dit oui, chez, lui, il y a un engagement, et à partir du moment où il s’est engagé… tu peux le diriger.

  • J’aime bien les gens qui s’embrassent, j’aime bien l’amour. J’aime bien la sensation que ça fait de voler un baiser consenti.

  • Le flash en street photography, c’est un peu la nage papillon: un truc infaisable…

  • J’ai un coté rebelle, un coté punk, et j’aime bien surprendre les gens, faire peur aux gens, même si je suis très bienveillant. On est tout le temps nos propres contradictions.

  • Tu flashes et tu marches.

  • Au début, j’essayais de faire des photos qui ressemblaient à des films, ça m’a beaucoup appris au niveau narratif, composition de cadre, où placer ma caméra…

  • Raconter une histoire en photo, c’est pas du tout la même chose que raconter une histoire en vidéo. Je pensais que c’était la même chose, et au fur et à mesure de ma pratique, je me rends compte que non.

  • Photographie, c’est écrire avec la lumière, et cinématographie c’est écrire avec le mouvement.

  • La street, j’ai l’impression que c’est le nouveau skate: tout le monde en fait.

  • Youtube, ça de donne de la visibilité et de la crédibilité sur ton travail, mais après ça fait pas tout. Youtube, il faut bien le faire, si tu fais mal Youtube ta crédibilité c’est zéro.

  • Le simple fait de faire des trucs… Je suis devenu visible parce que je fais des trucs.

  • Je suis présent, je suis discipliné, et je suis actif. Je montre que je fais des choses.

  • Les photographes sont des collectionneurs de trucs qui leur parlent.

  • Je cherche toujours l’enfant intérieur, il y en a toujours un en nous, et je me pose toujours la question de comment faire revenir cet enfant intérieur?

  • Les enfants te font ressortir l’enfant que tu étais.

  • Il faut s’écouter surtout.

Dans cet épisode, on parle de:


A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

 
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