033 - Le photographe moderne doit savoir faire un peu de tout - Albin Durand
Cette semaine, je reçois Albin Durand, photographe sport et lifestyle, qui se définit lui-même comme 80% photographe, 10% consultant et 10 whatever you need, et nous avons une longue discussion sur l’évolution du métier de photographe à l‘époque des réseaux sociaux.
Dans cet épisode :
on crache sur le café Starbucks même si j’en bois des litres
on parle des copains,
d’expertise et d’avoir la bougeotte,
de tout casser,
de savoir ce qu’on photographie,
de l’accessoire,
d’être au contact de son sujet,
de convaincre un hotel de luxe de vous laisser faire du vélo dans ses couloirs,
de simplicité,
de refaire son site web en plein confinement,
on envoie de l’amour à nos clients qui en bavent autant que nous,
mais surtout, on va parler de ne pas se sentir légitime et de savoir se dire « je m’en fous, je le fais »
Bienvenue dans l'oeil d’Albin Durand.
Legos de l’épisode:
“ Il ne faut pas forcément s’enfermer dans une expertise ou un métier”
“ J’ai un peu la bougeotte et dans trois-quatre ans je ferai peut-être autre chose que ce que je fais aujourd’hui.”
" Aujourd'hui, si tu es simplement photographe, je ne suis pas sur que tu arrives à perdurer dans le temps."
" (Il ne faut) pas hésiter à tout casser, à revenir en arrière et à refaire quelque chose."
" (Pratiquer le sport que tu photographies), ça te permet aussi de mieux le comprendre et de savoir à quel endroit c’est plus intéressant de faire cette photo, quel est l’effort le plus important. “
“ T’es pas obligé de parler du sport en montrant un sportif en plein effort, tu as tout l’univers qui est autour. L’accessoire a aussi le droit d’être devant l’objectif parce qu’il a son rôle à jouer.”
" Un autre élément du décor va donner de la perspective à ta première image, à ton premier message.”
"Un sportif, si tu te retrouves avec un portrait, une action et un élément de détail de son sport, tu as compris un peu tout ce qu'il fait dans sa discipline."
"Le 35mm me force à être au contact pour avoir une émotion."
“ 90% de la photo (en portrait - NDLR), c’est de la connexion.”
" J'adore le noir et blanc, c'est une certaine simplicité pour mettre en valeur certaines photos. “
" Ça me donne deux visions: une en noir et blanc et une en couleurs, et on peut s’amuser là-dessus.”
" La simplicité au global, dans les workflows, quand tes clients veulent (les photos) le jour même, il faut ue tu sois rodé.”
" C'est important, en tant que créateur de contenu, de comprendre la marque, de savoir où ils veulent aller... s'accrocher à sa patte, ça ne servira strictement à rien.”
" Je prends vraiment comme une force d'avoir bossé en agence, de comprendre quelles sont les problématiques de marque, quels sont les objectifs business, ça te permet derrière de produire ton image de cette manière là. “
Sur son site web: “ 10 images, 10 univers, ça te permet vite de savoir ce qu’il en est. La problématique d’un site web aujourd’hui, c’est que tu as vite fait d’aller voir ailleurs en l’espace de cinq secondes.”
Dans cet épisode, on parle de:
Les photos dont nous parlons pendant l’épisode:
Benjamin Paz, producteur de café Hondurien
Suggestion d’invitée: Laurence Revol
A propos du Podcast:
Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn
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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud)
Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)