035 - Développer un style photographique bien à soi - Pauline Petit
Cette semaine, mon invitée est Pauline Petit, et les incroyables portraits qu’elle réalise vous aideront à comprendre qu’on a pas forcément besoin de beaucoup de moyens pour créer un univers bien à soi.
Dans cet épisode, on parle :
d’être connectée au monde réel,
d’oser se dire artiste,
de narration,
de Nikos Aliagas,
de sublimer à la retouche,
de sexisme,
de collectionner,
de prendre le négatif pour en faire du positif,
de dénoncer subtilement plutôt que frontalement,
de bienveillance,
de photos qui vivent leur vie toutes seules,
mais surtout, on vous explique la recette toute simple pour trouver son propre style photographique.
Bienvenue dans l'oeil de Pauline Petit.
A propos de l’invitée: Pauline Petit
ARTISTE PHOTOGRAPHE : https://pauline-petit.fr
FORMATRICE EN PHOTOGRAPHIE
Blog : Apprendre la Photo de Portrait
Legos de l’épisode:
“ Je ne suis pas une artiste dans sa bulle, je suis bien connectée au monde réel et j’ai juste un style bien particulier.”
" La plupart des photographes se disent auteurs-photographes en se disant que se dire artiste c’est un peu pompeux ou prétentieux.”
" Mes photos n’ont pas forcément de coté narratif,… le coté message qui se veut plus important que l’esthétique de la photo, or pour ma part c’est l’esthétique de la photo qui m’importe. “
" Je ne peux pas me dire auteur: je n’écris pas, je crée, donc pour moi le terme artiste est beaucoup plus adapté à ce que je fais .”
" Je prends la photo quand elle est prête parce que pour moi, préparer une photo ça prend en général quelques heures… la prise de la photo est quasiment insignifiante dans mon protocole.”
“ Je ne fais pas de montage, tout est fait à la prise de vue, (la retouche - NDLR) c’est vraiment sublimer: le maquillage, les accessoires, sublimer tout, prendre chaque petit pixel et le sublimer pour avoir ce résultat hyper précis.”
" Dans ma tête, je me suis toujours dit “je vais faire des photos pour moi”. Je voulais juste m’exprimer et voir ce que je pouvais faire sans répondre à une demande de client.”
" J’ai eu un commentaire sur Instagram qui me disait “ton travail est vraiment très original pour une femme, bravo”, et le problème c’est que c’est constant… On ne me prend pas au sérieux, et j’en ai marre qu’on me manque de respect en tant que jeune femme.”
" Je photographie comme je collectionne, à chaque fois que je réalise un nouveau portrait, c’est comme si j’ajoutais une pièce à ma collection, et j’ai cette âme de collectionneuse. “
“ La série (Collectionneuse d’hommes - NDLR) est née d’un ras-le-bol, mais après il y a un beau message qui est d’immortaliser toutes les représentations des hommes possibles.”
" Personnellement, je n’aime pas les photographes qui font des photos pour dénoncer, avec des choses très impactantes. Je trouve que c’est facile et que finalement, c’est mieux d’apporter un message d’une façon différente."
" Je voudrais qu’on retienne de moi une photographe bienveillante, qui pourrait amener des émotions positives auprès du spectateur, parce quant voit trop d’images qui amènent de la peine, des choses dures… et moi je suis optimiste et heureuse de vivre."
“ Choisir un formateur ou une formatrice, c’est surtout une question de feeling.”
Sur sa communication en ligne: " Je ne m’impose rien, je fonctionne au feeling et à l’instant.”
" Mes photos font leur vie, elles sont hyper indépendantes de moi."
" Il y a beaucoup de personnes qui demandent “Comment je peux trouver mon style?”, moi en fait j’ai juste fait des photos."
Dans cet épisode, on parle de:
A propos du Podcast:
Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn
Laissez une évaluation sur Apple Podcasts (en bas de page dans l’application iOS ou MacOS)
Rejoignez la page DLODP sur Facebook - Abonnez vous à la Newsletter
Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud)
Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)