107 - Je ne voudrais pas qu’on me prenne pour un appareil photo - Gaëlle Caré

 
 

Gaëlle, c’est à mes yeux LA personne facile à aborder, et je sais depuis que je la connais que cet épisode parlera avant tout émotion, connexion, et humour, car elle a un humour bien à elle, qu’on retrouve un peu partout dans son travail et dans tout ce qu’elle laisse voir d’elle.

C’est aussi une vision radicalement différente de la mienne de l’enfance, et de la façon de la photographier, parce que nous avons beau avoir certaines expériences en commun, les miennes ont été transformées par la paternité, mais en même temps il n’est jamais trop tard pour ré-apprendre à faire autrement.

Dans cet épisode, on va parler de connexion, d’humour, du langage de l’âme, de discuter avec tout le monde, de carapaces et de les casser, de conditionnement, et de têtards, les Rise-upiens sauront tout de suite de quoi je veux parler.

Bienvenue dans l'oeil de Gaëlle Caré.


A propos de l’invité:

Site Web

 
 
 
 

Legos de l’épisode:

  • Ce que j’aime le plus dans le métier, c’est de transmettre les connexions humaines.

  • (Être créative - NDR), c’est laisser parler son enfant (intérieur - NDR) de 4 ans sans restriction.

  • Je m’assure toujours qu’on parle le même langage. Si je ne me sens pas encore confiance pour travailler et sortir les émotions que je vais vivre avec eux, je ne vais pas y aller.

  • Quand tu les aimes les gens, tu veux bien déplacer des montagnes pour que leurs souvenirs soient à la hauteur de la confiance qu’ils t’ont donné.

  • Il faut être vrai au moment où on fait le rendez-vous.

  • Il y a moins de triche quand on ne parle plus de client à prestataire.

  • Je ne voudrais pas qu’on me prenne pour un appareil photo.

  • Pour moi, c’est un humain qui va photographier d’autres humains, et il faut pas oublier ce truc là en fait.

  • Je suis très émotive dans la vie, et ça m’aide à ne pas vivre les mariages à la chaine.

  • Je ne suis pas Maman, mais j’ai été Enfant.

  • Les âmes n’ont pas besoin de langage pour se parler.

  • Pour moi, c’est vraiment la connexion humaine qui est la plus grosse aventure de notre métier.

  • C’est assez facile de discuter avec tout le monde, et en général les gens que je rencontre sont chouettes.

  • Je me suis rendu compte que la vie, ce n’était pas se mettre dans une carapace, et que l’autre n’était pas un danger.

  • C’est facile de se moquer, les jours de fatigue on se laisse tous aller à des moqueries faciles… Le but c’est pas de froisser les gens, le but c’est que tout le monde s’amuse de la situation, même le principal concerné.

  • Dix photographes, on ne serait pas sensibles au même moment.

  • (Sur les enfants - NDR) Moi je vois le jeu en fait, je vois pas la bêtise. Je vois le plaisir qu’ils vivent au moment où ils font “La bêtise” dans les yeux d’un adulte.

  • Notre quotidien nous conditionne énormément à ce qu’on voit, à ce qu’on ressent.

  • Sur une scène complexe, je n’arrive pas à tout voir, il faut que je me focalise sur un truc, donc je pense que je photographie comme je vois.

  • On est conditionnés par ce qu’on pense qu’on attend de nous, et parfois quand on creuse un peu… peut-être on aurait pu aller chercher autre chose que eux (Les clients -NDR) auraient préféré.

  • On ne montre que les photos Waou, mais il n’y a pas que ça.

  • Ne pas perdre de vue qu’on va photographier une émotion, un moment: où est-ce qu’il se cache?

Dans cet épisode, on parle de:

  • Rise Cup

  • Série Sapins

  • Zoé Witterling

  • Caroline Cuinet

  • Laurent Gounelle

  • Inspiration Photographers

  • Cocktail The Conv

  • Recommandation d’invité: Laetitia Pavoine


A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse

Laissez une évaluation sur Apple Podcasts (en bas de page dans l’application iOS ou MacOS)

Rejoignez la page DLODP sur Facebook - Abonnez vous à la Newsletter

Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

 
Précédent
Précédent

108 - A force de chercher la perfection, on se perd soi-même - Sabi Singh

Suivant
Suivant

106 - Le talent n’existe pas vraiment, c’est la pratique, la pratique, la pratique - Romain de Sigalas