108 - A force de chercher la perfection, on se perd soi-même - Sabi Singh
Shooter du sport en argentique, aujourd’hui, à l’heure où l’instantanéité de l’information est reine, c’est clairement pas banal, mais c’est la voie choisie par mon invité qui concilie ainsi deux de ses passions, le foot et le lifestyle qui va avec, et la photographie. De sa première rencontre pas très concluante avec la photo numérique à sa redécouverte du médium par l’argentique, nous allons voir que beaucoup de travail et un peu de débrouillardise, ajoutés à une grosse passion, peuvent être un cocktail détonnant pour se fabriquer une carrière sur mesure.
Aujourd’hui, je vous invite dans une discussion avec un jeune homme qui a la tête bien sur les épaules, où on va parler de travail acharné, de passion dévorante, de l’importance d’être bien conseillé, de ne pas se former sur les réseaux sociaux, de savoir se relever, mais surtout, on va voir que parfois, m c’est l’imperfection qui rend la photo parfaite.
Bienvenue dans l'oeil de Sabi Singh.
A propos de l’invité:
Legos de l’épisode:
J’ai acheté mon premier appareil numérique en 2019… Ca ne m’avait pas trop plu parce que c’était différent du téléphone… mais j’étais quand même dans le bain.
Vivre de la photo, j’y ai pensé, mais à vrai dire ça ne m’attire pas trop.
Si je deviens professionnel, c’est vraiment pour avoir accès à des choses que je n’aurais pas autrement.
C’est toujours mieux d’avoir un livre que de scroller sur les réseaux.
Etre créatif, c’est exprimer ce que l’on ressent et qu’on veut exprimer, exprimer ce qu’on pense, exprimer un message si on en a un à passer, de toutes les manières possibles: Photo, vidéo, peinture, etc.
Je pense que l imperfection rend parfait.
J’ai toujours voulu prendre tout ce qui m’entoure, mon environnement, et partager ça.
A force de chercher la perfection, on se perd soi-même.
C’est vraiment “soyez vous mêmes”, et là on évite la caricature.
Travailler en argentique dans le monde du sport, c’est unique, c’est pas mal de regards de travers aussi.
L’argentique, si on le fait, c’est parce qu’on aime bien le processus en soi.
Je me dis que quand on fait un livre, il vaut peut-être mieux faire peu d’exemplaires que beaucoup.
Imprimez vos photos! Ca change vraiment de les voir sur un écran ou de les imprimer.
Se comparer, aux autre… il ne faut pas le faire: ça tue en fait… on sait pas ce que la personne en face a fait comme parcours.
C’est ça les réseaux sociaux, on ne montre pas le coté où on est tombé.
Je suis content s’en être passé par là, sinon je ne serais jamais la personne que je suis aujourd’hui.
C’est bien de tester autre chose, mais il ne faut pas se perdre soi-même.
Dans cet épisode, on parle de:
Recommandation d’invité: Arnaud @iabml et Scotty French
A propos du Podcast:
Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse
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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud)
Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)